SONJA JANSEN

CHANTEUSE LYRIQUE - SOPRANO / CANTATRICE - OPERA

SONJA JANSEN - INTERVIEW

Aujourd’hui, on vous présente « une blonde qui a du coffre », une artiste lumineuse, une femme enjouée et souriante à la voix exceptionnelle, et qui a dédié sa vie au chant lyrique afin de proposer ses performances vocales lors d’événements divers à tendance haut de gamme.
Sonja a du travailler dur pour se faire reconnaître dans le milieu de l’opéra et progressivement se faire sa place dans le monde du spectacle. C’est un plaisir que nous avons de l’accueillir au sein de l’agence M8TE, de lui offrir la visibilité qu’elle mérite, et de proposer ses talents de chanteuse soprano pour vos événements prestigieux.

M8TE▸ Bonjour Sonja. Qui es-tu, peux-tu te présenter et nous raconter ton parcours ?

Sonja Jansen – Bonjour, je m’appelle Sonja je suis d’origine franco-hollandaise et suis née à Nantes. Quelques mois après ma naissance, mon père a été appelé pour travailler en Afrique de l’Ouest, plus précisément en Côte d’Ivoire.
J’y ai grandi et y ai suivi mes premiers cours de chant et de piano. Mon parcours musical a été bercé par différentes sonorités musicales, mais a réellement commencé en Afrique en intégrant une école de chant tenue par des professeurs d’origine moldave (formation russe). A 27ans, lorsque je suis rentrée en France, j’ai suivi une formation lyrique avec des chanteurs de l’opéra de Paris, eux-mêmes formés à l’école italienne, afin de poursuivre mon cursus musical.

▸ A quel âge as-tu découvert ce don pour le chant lyrique ? Quel a été le cheminement ?

C’est en intégrant l’école de musique tenue par mes professeurs (qui sont devenus par la suite mes amies) que je suis rentrée progressivement dans l’opéra. Quand je suis arrivée la première fois dans cette école, mon but était d’apprendre à chanter afin  d’intégrer un groupe à tendance « Rock » … ce qui n’avait rien à voir !!!
Ma professeur de chant a détecté un potentiel au niveau du chant lyrique et m’a progressivement amenée à aimer et à pratiquer cette discipline .
J’ai toujours aimé chanter, et de par la vie que j’ai vécu en Côte d’Ivoire, j’ai toujours été ouverte à toutes sortes de musiques. Voyant que j’avais  des capacités lyriques je me suis accrochée et j’ai énormément travaillée afin d’ avoir le niveau et de pouvoir ainsi exercer … ce qui est devenu ma grande passion. Le morceau déclencheur c’est un air de la Traviata chantée par Lara Fabian . Au début, j’étais vraiment réfractaire à l’opéra , mais ma professeur m’a progressivement fait écouter des airs d’opéra chantés par des chanteuses de variétés, et j’ai adoré !

▸ Tu as ensuite suivi un cursus de danse et de comédienne en intégrant notamment les écoles de théâtre d'Anne Roumanoff et de Michel Galabru. En quoi ces disciplines ont-elles été utiles par la suite ?

Quand je suis rentrée en France j’ai voulu parfaire ma formation et j’ai ainsi intégré une école de théâtre et de danse afin d’ avoir une formation complète. Sur scène, le théâtre est très important car l’opéra reste une pièce de théâtre chantée.
Étant très perfectionniste je voulais donner le meilleur de moi-même et être la plus expressive possible.

J’ai effectivement suivi les écoles d’Anne Roumanoff et de Michel Galabru car c’est assez complémentaire avec l’opéra.
Au niveau scénique, elles m’ont appris énormément et je n’étais pas contre faire une carrière de comédienne en parallèle (ce que j’ai pu faire en jouant diverses pièces dans divers théâtres parisiens et de province). J’ai pu découvrir la grande famille du théâtre qui reste très similaire avec la grande famille du lyrique, et le théâtre m’a apporté énormément au niveau humain. J’ai pu ainsi sortir le meilleur de moi sans pudeur et même découvrir une facette de ma personnalité que je ne connaissais pas forcément. 
La danse aussi m’a beaucoup appris la discipline et surtout à être a l’aise sur scène.  

▸ Tu t’es ensuite spécialisée en chant lyrique en Moldavie. Pourquoi ce pays et qu'est-ce qu'il pouvait t'apporter de plus que la France ?

Déjà je ne vivais pas en France et je ne connaissais la France que pendant les vacances ( je n’y ai vécu qu’à l âge de 27 ans pour rappel) du coup, ma professeur étant  moldave, elle m’a  influencé pour que je parte faire un stage de 3 mois pour suivre des cours en Moldavie avec de grands professeurs et de grands chanteurs d’opéra. J’ai ainsi pu acquérir une formation russe qui, avec la formation italienne, fait partie des meilleurs formations au monde au niveau de l’opéra. La culture slave étant très exigeante et très dure, j’ai appris la discipline et la rigueur indispensable à l’opera. 

Sonja Jansen - Une cantatrice lumineuse pour vos événements

▸ Quelle est la spécificité de la tessiture soprano et quelle est la différence principale entre l'école moldave et l'école italienne ?

Le « soprano » est une voix féminine haute (c’est à dire une tessiture dans les aigus ) qui est plus fragile du fait qu’il faut « protéger » ces aigus. Ne pas faire d’excès en tous genres et travailler régulièrement ces aigus afin de les conserver et de les rendre de plus en plus harmonieux.
Chez les femmes, il existe 3 tessitures :
1°) la « soprano » qui peut se décliner en « colorature » ( voix la plus aiguë ) avec un répertoire allant de la Reine de la Nuit à Lakmé
2°) la « soprano lyrique aiguë » , qui a un médium et des aigus plus larges
3°) La « soprano wagnérienne « qui est elle très large et très puissante.
Pour les hommes, l’équivalence sera le « ténor » qui se décline de la même manière.
Pour ma part je suis « soprano lyrique aiguë » et mon répertoire va aussi bien de Puccini à Verdi en passant par quelques airs de Mozart. Le répertoire italien et russe s’y prête très bien car il nécessite des envolées lyriques aiguës. 

La méthode des deux écoles est pour moi complémentaire. En effet la méthode moldave/ russe demande une technique visant à élargir le larynx afin de sortir une voix ronde et chaude mais qui peut parfois être au détriment des aigus.
Il existe de nombreux chanteurs russes qui sont « baryton » ou « basse » contrairement a l’Italie qui regorge de « soprano » et de « ténor ». La méthode italienne travaille sur la résonance des aigus et leur puissance. Combinée a l’élargissement russe on obtient un combo très intéressant.
Pour moi ce sont les meilleures méthodes pour apprendre l’opéra et ainsi pouvoir chanter un répertoire varié avec aisance et facilité. 

▸ De toutes tes formations, rencontres artistiques, événements ...qu'est-ce qui selon toi a vraiment permis de lancer ta carrière ?

Chaque spectacle et chaque concert étant différent, j’ai aimé toutes les représentations que j’ai pu faire que ce soit dans des petites salles ou dans des salles beaucoup plus importantes. Je pense que le moment où j’ai été le plus impressionné de chanter, c’était au palais des festivals (de Cannes) où j’ai pu interpréter des grands airs d’opéra. En effet, sur cette scène mythique ou de nombreuses stars ont pu se produire, je me retrouvais  là, à chanter, et je dois avouer que ce fut  une expérience qui m’a énormément émue. Après je me suis je me suis produit dans nombreux théâtres en France et à l’étranger. J’ai chanté au Lido , au casino de Toulouse , dans des palais à Venise … Et j’ai eu la chance de chanter pour de grandes personnalités du show-biz  et de la musique en tous genres que ce soit en France ou à l’étranger où j’ai pu faire connaître mon art et ma voix.

Sonja Jansen au Palais des Festivals de Cannes

▸ Chanteuse lyrique en événementiel, c'est assez spécifique. Qu'est-ce qui t'a conforté dans ton choix, et dans le fait que tu étais bien à ta place dans ce domaine ?

Alors effectivement le lyrique n’est pas commun, et encore moins dans l’événementiel. C’est un domaine qui demande énormément de travail de rigueur mais qui apporte beaucoup. Voir la joie et le bonheur dans les yeux des gens ça n’a pas de prix.
Quand des enfants vous disent après un spectacle qu’ils veulent faire le même métier, vous êtes heureuse . Je pense que pour y arriver il faut énormément de travail et de passion. Il faut vraiment aimer ce métier car on est confronté à beaucoup d’obstacles que ce soit dans le lyrique, ou dans d’autres genres musicaux. Je me suis fait connaître grâce a mon travail acharné.
En effet, j’ai démarré avec une petite voix, et dès que j’ai commencé à écouter d’autres chanteuses je voulais être comme elles. J’avais beaucoup d’ambition pour développer ma voix et quand je suis rentré en France après mes formation, c’est l’assiduité et le travail en continu qui m’ont permis de développer ma voix et aussi acquérir une aisance scénique pour pouvoir exercer partout et ainsi me faire connaître. Pour parler de ma famille, quand je leur ai dit que je voulais devenir chanteuse, ils étaient un peu sceptiques. En revanche, quand je leur ai dit que je voulais faire de l’opéra, c’est passé un peu mieux 😀 . Mes parents m’ont toujours soutenu malgré la peur de l’inconnu de ce métier et ils ont été un précieux soutien.

Osez l'Originalité avec une chanteuse d'Opéra pour vos événements !

▸ Tu as un parcours international, axé "people" et as joué devant pas mal de célébrités. As-tu des anecdotes ou souvenirs particuliers de ces soirées pour lesquelles tu es intervenue ?

Ah ah …oui alors effectivement j’ai eu la chance de pouvoir chanter en Afrique de l’Ouest, en France, en Allemagne, en Italie, et dans bien d’autres pays où j’ai pu faire connaître ma voix est où j’ai pu exercer mon art. Et j’ai ainsi pu chanter devant de grandes personnalités qu’elles soient africaines ou françaises, et notamment pour le président de la Côte d’Ivoire, Massimo Gargia ,Orlando (frère de Dalida ndlr), les frères Bogdanov, Henri jean Servat …. De nombreuses personnalités du show biz ne connaissant pas forcément l’opéra ont toujours été très étonnées quand je me suis mise à chanter, me disant que j’avais pas forcément le physique de l’emploi (rires ). Je pense que tous les gens que j’ai rencontré m’ont marqué d’une manière ou d’une autre, que ce soit par leur personnalité ou leur travail. Les frères Bogdanov étaient des puits de science que j’adorais écouter lors des dîners organisés par Massimo Gargia.

▸ As-tu déjà toi-même donné des cours, ou envisages-tu de le faire, et quels conseils peux-tu donner à quelqu'un qui souhaiterait faire une carrière artistique similaire ?

Je donne des cours de chant actuellement pour tous les niveaux et si j’avais un conseil à donner à quelqu’un qui voudrait faire ce métier c’est surtout le travail ,la rigueur et la passion de la musique et du chant. Et surtout, rester très humble car on apprend à tout âge et à tous niveaux !

Sonja, en tenue d'époque, lors d'un festival à Venise

▸ Si tu avais eu un parcours de vie différent, qu'est-ce que ferait Sonja Jansen comme métier aujourd'hui ?

Si je n’avais pas fait ce métier, j’aurais été sans aucun doute vétérinaire, ou j’aurais fait un métier en rapport avec les animaux.
Les animaux sont ma grande passion et j’ai eu la chance en vivant en Afrique de pouvoir voir de nombreuses espèces dont certaines malheureusement en voie de disparition.

▸ Quels sont tes futurs projets professionnels. Quelle est la suite pour Sonja ?

J’ai plein de projets , j’ai envie de faire pleins de choses ,de visiter le monde, de rencontrer diverses personnes.
Plus concrètement, j’ai de nombreux spectacles en prévision mais aussi un projet qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps à savoir un mélange de genres musicaux.

▸ As-tu un secret caché ? 😉

Ahaha J’adore la question.
Jusque-là j’ai été très vague mais oui j’ai un secret …. Mdr … à vous de deviner. 
C’est tout …..pour le moment 😉

(Propos recueillis en Avril 2022 par M8TE Agency / © M8TE)

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